ARCHÉOLOGIE EXPÉRIMENTALE AU MUSÉE vendredi 24 mai 2019 à 18h

Toute l’équipe du Musée de Die et du Diois vous invite à une conférence de

Nathan SCHNEIDER   

vendredi 24 mai 2019 à 18h

ARCHÉOLOGIE EXPÉRIMENTALE 

Diplômé de l’University College Dublin (Master of Science, Archéologie expérimentale et Culture matérielle), Nathan Schneider est un jeune archéologue qui se propose de vous faire partager sa passion pour l’archéologie au travers de ses recherches irlandaises, mais également par le biais de son implication dans des associations d’archéologie expérimentale.

NUIT DES MUSÉES samedi 18 mai 2019

Le Musée de Die et du Diois a le plaisir de vous convier à la Nuit des Musées, ce samedi 18 mai. Entre 20h et minuit, vous pourrez y découvrir une performance dansée des danseurs amateurs des cours Mouv.lab et Jam colors de Crest, menés par leur professeur, danseuse et chorégraphe Pascale Gille.

 

En visitant le musée à votre rythme, vous partirez à la rencontre des corps en mouvement dans les salles. Entre apparition et disparition, fouille et trouvaille, la danse tisse un lien poétique avec l’archéologie et dialogue avec la bâtisse.

Renseignements : 04 75 22 40 05 et http://www.museededie.org/

Le printemps des cimetières

Organisé par Patrimoine AURHALPIN le « Printemps des cimetières » se déroulera le dimanche 19 mai prochain.

L’association de sauvegarde des cimetières familiaux de la Drôme participera à cet événement dont le but est de faire découvrir la richesse du patrimoine funéraire de des lieux de recueillement.

Les  cimetières familiaux du Diois ont une origine protestante. Ils sont nés suite à la révocation de l’édit de Nantes, par Louis XIV, en octobre 1685.

le circuit de visite proposé cette année comprend des cimetières situés sur  les communes de La Bâtie des Fonds, Valdrôme, Les Prés, Beaumont-en-Diois, Luc-en-Diois, Poyols, Barnave, Montmaur-en-Diois.

 Rendez-vous à 13 h 30 devant l’Office de Tourisme de Die. départ à 14 h, retour à 19 h (covoiturage)

Contact

Téléphone : 04 75 21 02 00

Courriel : jc.rouchouse.arm39[@]gmail.com

Nouvelle découverte archéologique à Die

Une fouille préventive a été réalisée  début mai par l’INRAP à l’intersection de l’avenue de la Division du Texas et de l’avenue Rhin et Danube (route de Romeyer) dans la perspective de l’installation prochaine de containers de tri sélectif.

Les archéologues de l’INRAP au travail

En effet tout le secteur compris entre le quartier de Pluviane et le lotissement Audra est bien connu pour sa richesse en vestiges de différentes époques.

Ainsi les travaux de construction de la Gendarmerie avaient mis en évidence le tracé de la voie romaine ainsi que différents vestiges de constructions antiques, même chose sur l’ensemble du lotissement Audra lors des travaux d’aménagement. A la même époque (années 1970) les travaux d’élargissement de la route de Romeyer avaient confirmé la présence d’une nécropole romaine de bord de voie sur laquelle s’était superposé un cimetière du Moyen-Age en lien avec la construction de l’église Saint-Marcel-Hors-les-Murs.

Plus récemment, lors des travaux d’aménagement du parking de la médiathèque, les vestiges des fondations de thermes romains ont fait l’objet d’une étude archéologique.

Ces découvertes ont été en partie publiées  dans le n° 5 des Chroniques du Diois de juillet 2006 :

          Henri Desaye « Les trouvailles de la route de Romeyer 1973-1974 et 1988 « 

          Jacques Planchon   » Dernières découvertes archéologiques à Die »

(le n° 5 est en ligne et peut être consulté en cliquant sur le lien ci-après)

Chroniques du Diois N°5

Le sondage effectué les 2 et 3 mai derniers ont permit la découverte  d’un caniveau en pierres de taille ainsi que de trois murs d’époque différentes dont un à priori romain.

vue générale du caniveau en pierre de taille

Nous reviendrons sur cette opération préventive dans le prochain numéro des Chroniques du Diois à paraître début juillet prochain.

 

vers une restauration de l’orgue de la cathédrale

Les Amis de l’orgue de la cathédrale de Die ont lancé la campagne de souscription en vue de sa restauration.

Plus d’une cinquantaine de personnes avaient répondu samedi 6 avril à l’invitation des Amis de l’orgue de la cathédrale de Die.

Après un bref historique de l’instrument, fabriqué en 1845 par l’entreprise Daublaine Callinet et installé à Die par les soins de Merklin, grand facteur d’orgue, Monique Cieren et Albert Lang ont expliqué son fonctionnement et ses particularités. Cet instrument à vent est capable de fournir différentes sonorités comme la trompette, le hautbois ou les voix célestes et d’interpréter, outre les grands airs classiques de la musique française, des partitions plus contemporaines et divers autres styles musicaux.

Monique Cieren et Albert Lang présentent l’orgue au public

Mais plus de 170 ans d’utilisation intensive ont laissé des traces : la poussière s’est déposée dans les conduits, certaines pédales de pieds sont bloquées, le moteur électrique est fatigué et ne permet plus d’alimenter suffisamment  l’appareil en air…

L’orgue diois ne fonctionne aujourd’hui qu’à 40 % de sa capacité, si rien n’est fait, il va devenir rapidement muet.

Plusieurs organistes, dont Philippe Lefebvre, titulaire de l’orgue de Notre-Dame de Paris, J.F. Murjas, président de la fédération des orgues Drôme-Ardèche ou encore Marc Baumann l’organiste de la cathédrale de Strasbourg, ont testé l’instrument et remarqué la qualité de sa construction et de sa sonorité, émettant un avis très favorable à sa restauration, d’autant que qu’il est dans son état originel ce qui en fait une pièce unique.

Rappelons que la cathédrale de Die accueille chaque année de nombreux concerts et que ces manifestations ont des retombées positives sur toute l’économie dioise. Propriété de la ville de Die (depuis la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat), cet instrument doit être considéré comme un élément de valeur du patrimoine communal. Il est envisagé qu’après restauration l’instrument soit déplacé pour être installé côté gauche de la nef, entre la chaire et le chœur. Outre que ce nouvel emplacement sera plus pratique pour les organistes jouant avec un orchestre ce déplacement aura pour effet de rétablir une unité de volume entre la nef et le chœur, permettant ainsi une meilleure visibilité et compréhension de l’architecture de l’édifice et de son décorum.

Pour contribuer à sa restauration, vous pouvez faire un don à l’association des amis de l’orgue ouvrant droit à une économie d’impôt à hauteur de 66 % du don. Ainsi pour un don de 100 € vous bénéficierez d’une déduction de 66 €.