Le patrimoine facteur de développement économique

Dea Augusta et Les Amis des Arts par l’intermédiaire de leurs présidents respectifs Christian Rey et Marc Tessier viennent de signer une convention de partenariat.

L’objectif des deux associations n’est pas de fusionner mais bien de lancer des actions communes notamment dans le cadre du projet de développement du musée et le soutien au projet de valorisation des remparts de Die.

Conscientes du potentiel de développement économique que peut offrir le patrimoine au Diois, les deux associations envisagent de conduire ensemble des actions de sensibilisation auprès des pouvoirs publics, des organismes socio-économiques et des citoyens. Cette convention est née de la réflexion au sein des deux associations inspirée par la présentation au printemps du rapport de l’Architecte des Monuments historiques sur la valorisation des remparts.

Signature de la convention par les deux présidents : Christian Rey pour Dea Augusta et Mars Tessier pour les Amis des Arts et du Musée.
Signature de la convention par les deux présidents : Christian Rey pour Dea Augusta et Mars Tessier pour les Amis des Arts et du Musée.

En effet si les deux associations partagent le même amour du patrimoine Diois, le même intérêt pour sa mise en valeur, sa conservation et sa promotion, elles ont chacune leurs propres actions et missions.

En unissant leurs forces, leurs moyens et leurs visions, elles entendent par le biais de cette convention bien peser sur les prochaines échéances électorales du mois de mars pour faire préciser à chaque liste leurs intentions en matière de développement du patrimoine diois. Elles devraient peser notamment dans le cadre du projet du nouveau musée en fixant des rendez-vous avec des responsables politiques, administratifs, associatifs et économiques.

Les deux présidents travailleront sous l’égide de leur conseil d’administration. Ils tiennent à rappeler que leurs deux associations « sont indépendantes de tout groupement religieux, politique et philosophique ». Une indépendance qui est inscrite et soulignée dans cette convention.

En dehors de ce « lobbying action pour le patrimoine, comme vecteur de développement économique, les actions de sensibilisation prendront également des formes plus traditionnelles comme des conférences, publications, conférences de presse, expositions, participation à des opérations officielles telles que les Journées européennes du Patrimoine, la Nuit des Musées ou les Journées de l’archéologie, des enquêtes à caractère économique…

Texte et photos ©SLC

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Autour de la Cathédrale…

Rue Notre-Dame se poursuit activement la construction de la « calade » qui a terme va ceinturer l’ensemble de la cathédrale.

Ce-sont les pavés d’origine qui sont réemployés. Les fondations d’un des contreforts du mur sud de la cathédrale ont été laissés en l’état, les dalles calcaires qui les constituaient étant à la même hauteur que le niveau de la rue.

Construction de la calade sur. Au premier plan en bas à gauche, les dalles de fondation d’un contrefort aujourd’hui disparu, similaire à celui qu’on distingue en haut à gauche de l’image.
Construction de la calade sur. Au premier plan en bas à gauche, les dalles de fondation d’un contrefort aujourd’hui disparu, similaire à celui qu’on distingue en haut à gauche de l’image.

Texte et photo © Christian-Rey

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Le parvis de la Cathédrale retrouve sa calade

Au Moyen-Age, on appelait « Parvis » l’espace situé devant le portail ouest d’une église. La plupart des édifices religieux étaient alors construits en surélévation par rapport au sol, il fallait donc monter les marches de l’église et ainsi s’approcher du ciel (le paradis).

A Die, seul quelques pierres de l’antique calade étaient encore visibles entre les contreforts du clocher, au niveau de l’entrée principale, place de l’Horloge, et de l’entrée secondaire donnant sur la rue Saint-Vincent.

Au début du XXe siècle, l’ancienne calade n’était plus visible que devant l’entrée principale de la cathédrale, entre les contreforts, ailleurs, le pavement avait déjà été recouvert par d’autres matériaux.
Au début du XXe siècle, l’ancienne calade n’était plus visible que devant l’entrée principale de la cathédrale, entre les contreforts, ailleurs, le pavement avait déjà été recouvert par d’autres matériaux.

Dès le premier décapage des couches de bitume qui s’étaient succédées ces dernières décennies, les engins de terrassement ont mis au jour, entre le clocher et la rue du Marché, l’ancienne calade, c’est-à-dire le pavement en galets de la Drôme qui constituait le sol de la rue. Comme on peut le distinguer sur les photographies ci-après, une sorte de « rigole » avait été établie pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales.

Décembre 2012 : décapage de la place de l’horloge, sous le bitume apparait l’ancienne calade du Parvis.
Décembre 2012 : décapage de la place de l’horloge, sous le bitume apparait l’ancienne calade du Parvis.

Le caniveau d’évacuation des eaux lors de sa découverte en décembre 2012.
Le caniveau d’évacuation des eaux lors de sa découverte en décembre 2012.

Démontées pour permettre le passage des nouveaux réseaux ainsi que les fouilles archéologiques, les galets de cette ancienne calade avaient été stockés à proximité. Progressivement, ces dernières semaines, ils sont à nouveau installés tout autour du clocher, délimitant ainsi un espace qui mettra mieux en valeur le monument.

12 avril 2013 : la nouvelle calade du Parvis en cours de réalisation.
12 avril 2013 : la nouvelle calade du Parvis en cours de réalisation.

Vue rapprochée du pavement en cours de réalisation devant l’entrée principale de la cathédrale, le 13 avril 2013.
Vue rapprochée du pavement en cours de réalisation devant l’entrée principale de la cathédrale, le 13 avril 2013.

Le parvis, devant l’entrée principale de la cathédrale – 13 avril 2013.
Le parvis, devant l’entrée principale de la cathédrale – 13 avril 2013.

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Du côté de la Cathédrale…

Les travaux de réfection de la toiture de la cathédrale s’achèvent. Depuis quelques jours une entreprise spécialisée procède au démontage des échafaudages et palissades.

Agglomération de pierre

Concernant les travaux de réfection des places, les sondages archéologiques ont été rebouchés. Les entreprises s’activent pour terminer au plus vite les travaux d’enfouissement des différents réseaux.

Devant le clocher, une première zone vient d’être délimitée : prochainement, un nouveau sol sera installé : une calade qui sera réalisée avec les pierres enlevées lors des travaux de décapage, au mois de décembre dernier.

Agglomération de pierre

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La Cathédrale en chantier : images de la toiture

Comme nous l’avions indiqué dans une précédente chronique, d’importantes dégradations des bois de la charpente, dues à des infiltrations d’eau, ont rendu nécessaire et urgente la restauration de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Die. Depuis l’automne, le chantier a bien progressé et la semaine dernière les artisans ont pu poser de nouvelles descentes d’eau pluviale en cuivre. Pendant les travaux les chercheurs étaient constamment présents aux côtés des ouvriers pour observer dans leurs moindres détails les différentes pièces de la charpente qui portent presque toutes des traces d’assemblage. Des relevés systématiques ont été établis ainsi que des prélèvements pour une datation des bois par dendrochronologie. Rappelons que la charpente de la cathédrale est particulièrement intéressante puisqu’elle mêle des caractéristiques empruntées à deux grands modèles médiévaux : la charpente rhodanienne et la charpente dite « en berceau » plus courante dans le nord de la France.

Ce chantier, d’un coût de 600 000 € est pris en charge à 50 % par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Les particuliers qui le souhaitent, ainsi que les entreprises au titre du mécénat, peuvent participer via la souscription ouverte en collaboration avec la Fondation du Patrimoine, les contributions permettant une défiscalisation partielle suivant la réglementation en vigueur. Les bulletins de souscription peuvent être chargés sur le site de la mairie de Die : www.mairie-die.fr.

Nous vous proposons ci-après une sélection de photos réalisées par Sylvaine Laborde-Castex illustrant notre propos :

Toiture Cathédrale Notre-Dame 01

Toiture Cathédrale Notre-Dame 02

Toiture Cathédrale Notre-Dame 03

Toiture Cathédrale Notre-Dame 04

Toiture Cathédrale Notre-Dame 05

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