La Cathédrale en chantier : images de la toiture

Comme nous l’avions indiqué dans une précédente chronique, d’importantes dégradations des bois de la charpente, dues à des infiltrations d’eau, ont rendu nécessaire et urgente la restauration de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Die. Depuis l’automne, le chantier a bien progressé et la semaine dernière les artisans ont pu poser de nouvelles descentes d’eau pluviale en cuivre. Pendant les travaux les chercheurs étaient constamment présents aux côtés des ouvriers pour observer dans leurs moindres détails les différentes pièces de la charpente qui portent presque toutes des traces d’assemblage. Des relevés systématiques ont été établis ainsi que des prélèvements pour une datation des bois par dendrochronologie. Rappelons que la charpente de la cathédrale est particulièrement intéressante puisqu’elle mêle des caractéristiques empruntées à deux grands modèles médiévaux : la charpente rhodanienne et la charpente dite « en berceau » plus courante dans le nord de la France.

Ce chantier, d’un coût de 600 000 € est pris en charge à 50 % par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Les particuliers qui le souhaitent, ainsi que les entreprises au titre du mécénat, peuvent participer via la souscription ouverte en collaboration avec la Fondation du Patrimoine, les contributions permettant une défiscalisation partielle suivant la réglementation en vigueur. Les bulletins de souscription peuvent être chargés sur le site de la mairie de Die : www.mairie-die.fr.

Nous vous proposons ci-après une sélection de photos réalisées par Sylvaine Laborde-Castex illustrant notre propos :

Toiture Cathédrale Notre-Dame 01

Toiture Cathédrale Notre-Dame 02

Toiture Cathédrale Notre-Dame 03

Toiture Cathédrale Notre-Dame 04

Toiture Cathédrale Notre-Dame 05

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Place de l’Horloge, les fouilles se poursuivent

Comme nous l’avions annoncé, les fouilles archéologiques préalables au nouvel aménagement des places de l’Horloge et de la République ont débuté le 11 décembre 2011 et se poursuivent très activement avec une très courte interruption lors de la dernière période neigeuse.

Ce lundi matin 28 janvier c’est par un soleil radieux que les archéologues ont repris le chantier qui, dans ce secteur, s’achèvera aux alentours du 10 février prochain.

Comme vous pouvez le constater sur les photos ci après, des couches plus profondes ont été explorées ces dernières semaines : elles concernent les bâtiments qui au 16e siècle se sont implantés contre le clocher et le mur du cloître. On peut désormais observer les soubassements du clocher (encore en cours de fouille), le mur du cloitre ainsi que les soubassements et caves des anciennes maisons (on distingue très nettement sur les photos le départ des voutes des caves). Devant le magasin Casa-Corium, un sondage profond a été réalisé sur quelques mètres carrés qui a permit d’atteindre le niveau gallo-romain situé à 2,80 à 3 m environ du sol actuel. Les archéologues ont pu dégager partiellement un mur dont une des faces porte encore les traces d’un décor peint…

Autant d’éléments qui seront présentés en détails au public lors des prochaines journées portes ouvertes organisées les 5 et 6 février prochains par les archéologues de l’INRAP.

Vue générale du chantier en pleine activité. A droite de la photo, la toile de tente indique l’emplacement du sondage profond qui a atteint le niveau gallo-romain
Vue générale du chantier en pleine activité. A droite de la photo, la toile de tente indique l’emplacement du sondage profond qui a atteint le niveau gallo-romain

Plan rapproché du chantier. On distingue nettement en partie centrale de l’image, le départ des voutes des anciennes caves
Plan rapproché du chantier. On distingue nettement en partie centrale de l’image, le départ des voutes des anciennes caves

Autre vue générale du chantier
Autre vue générale du chantier

Gros plan sur la zone du sondage profond. Au centre de l’image on distingue le mur romain et sur sa partie gauche, l’enduit peint encore en place
Gros plan sur la zone du sondage profond. Au centre de l’image on distingue le mur romain et sur sa partie gauche, l’enduit peint encore en place

Les fouilles se poursuivent également au niveau du clocher, devant l’entrée principale de la cathédrale
Les fouilles se poursuivent également au niveau du clocher, devant l’entrée principale de la cathédrale

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Les Chroniques du Diois n°5 sont disponibles en téléchargement

Les Chroniques du Diois n°5 sont disponibles en téléchargement

 

Couverture Chroniques du Diois N°5

 

Après les n° 1, 2 et 3 c’est maintenant le n° 5, dont le stock est épuisé, qui vient d’être mis en ligne par Dea Augusta pour permettre à tous ceux qui n’en disposent pas, de le consulter.

 

Les numéros 1, 2 et 3 sont également téléchargeables librement :

Couverture Chroniques du Diois N°1

Couverture Chroniques du Diois N°2

Couverture Chroniques du Diois N°3

 

Il reste encore quelques exemplaires de numéros anciens qui peuvent être commandés en ligne au prix de 5 € + frais de port en nous contactant via le lien ci-dessous :

Contact

Place de l’Horloge, les fouilles ont débuté le 10 décembre

C’est dans le cadre du réaménagement des places du cœur historique de Die que les archéologues de l’INRAP (Institut national de la recherche archéologiques) ont débuté ce lundi 10 décembre une campagne de fouilles qui se poursuivra jusqu’en 2013.

 

10 décembre : Début du chantier, les engins de terrassement enlèvent les couches superficielles

10 décembre : Début du chantier, les engins de terrassement enlèvent les couches superficielles

La première phase concerne le parvis de la cathédrale ; elle est prévue jusqu’au 8 février. La seconde, programmée du 11 février au 15 mars intéressera le chevet du monument (côté caisse d’épargne).

Même si la limitation en profondeur ne permettra pas d’atteindre le niveau gallo-romain, les attentes scientifiques n’en sont pas moins importantes puisque cette opération devrait permettre de mieux comprendre l’implantation de l’ancien cloître, détruit pendant les guerres de religion, et de l’ancienne sacristie. Toute la zone recèle un nombre important de tombes dont l’étude devrait fournir de très précieux renseignements.

L’INRAP, en charge du chantier, est la plus importante structure de recherche archéologique française et l’une des toutes premières en Europe. Avec ses 2 000 collaborateurs, l’institut réalise chaque année 1 500 diagnostics archéologiques et 250 fouilles en partenariat avec les aménageurs publics et privés et ce sur l’ensemble du territoire national.

Après le décapage des couches superficielles

Après le décapage des couches superficielles

La calade devant l'entrée principale de la cathédrale

La calade devant l’entrée principale de la cathédrale

Devant l'entrée principale sous l'ancienne calade on aperçoit le début des fondations des contreforts

Devant l’entrée principale sous l’ancienne calade on aperçoit le début des fondations des contreforts

La restauration des cadrans de l’horloge du temple de Pontaix

Dans le cadre de la réfection de la toiture du Temple la commune de Pontaix a décidé de profiter cet automne de la pose des échafaudages pour faire restaurer les deux cadrans des horloges du clocher, situés sur les façades Est et Ouest.

La restauration des cadrans de l'horloge du temple de Pontaix 01

Il existe aujourd’hui peu d’éléments sur le concepteur de cet ensemble. Si ce n’est peut-être un certain Colonbier N ou M dont le nom trône sur le haut des cadrans (le nom est en partie effacé sur le cadran Est).

La restauratrice Florence Cremer était déjà intervenue sur la restauration des fresques intérieures du temple qui rappelons-le est classé au titre des Monuments Historiques.

La restauration des cadrans de l'horloge du temple de Pontaix 02

Il ne s’agit pas d’une restauration complète, ni de retrouver l’éclat originel du décor des cadrans, ce n’est d’ailleurs pas l’esprit de la restauration en général ! Il s’agit d’abord de conserver l’existant par le biais d’une intervention délicate visant la consolidation des enduits et de la couche picturale, tout en gardant la patine du temps. La restauratrice a également repris les lacunes pour redonner une lisibilité et permettre d’intégrer l’ensemble. Stéphane Crevat, un restaurateur spécialisé dans les métaux, est également intervenu pour traiter les aiguilles en métal découpé, un traitement pour « passiver la corrosion ».

Dans le cadre de cette restauration, un sondage a été réalisé également le mur Sud intérieur du Temple pour savoir si les fresques intérieures se poursuivent sur ce 4e mur.

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